samedi 23 août 2008

L'humour déplacé du président

Nicolas Sarkozy a rendu hommage aux militaires français mort au combat ainsi qu’aux blessés mais son humour noir risque de faire polémique.

lundi 11 août 2008

Sarkozy contre la licence 3G de Free

Free mobile : la fin d’un commencement

On y croyait encore malgré les nombreux rebondissements, mais, selon le Canard Enchaîné, le Président Nicolas Sarkozy a préféré mettre les choses au clair : la 4ème licence 3G permettant à Free de devenir premier opérateur mobile alternatif n’a plus de raison d’être.

Free, via cette licence, voulait proposer des prix agressifs (et donc attractifs) en terme de téléphonie mobile et bousculer le cartel en place (Orange - SFR - Bouygues Telecom). Visiblement, la triple-entente tarifaire a encore de beaux jours devant elle et le consommateur pourra encore payer longtemps ses 2H de communication mensuelle 40€ !
La méthode Sarkozy

Comment priver Free de cette licence ? En divisant la licence en blocs pour que ceux-ci soient “accordés à des bénéficiaires choisis, notamment, en fonction de leur solidité financière et de l’étendue de leur réseau” (dixit le Canard Enchainé), en d’autres termes, à l’oligopole en place depuis de nombreuses années.

Je pensais naïvement que le gouvernement était (ultra-)libéral et qu’il soutenait la libre concurrence du marché de l’offre et de la demande, mais visiblement, le pouvoir permet de s’affranchir de certaines règles (lois) et permet de multiplier les cadeaux de remerciement faits aux amis (Martin Bouygues est un ami personnel du Chef de l’Etat).

Le deal a été pour le moins très simple : les opérateurs paient une partie de France Télévisions (taxe de 0,9%) en échange de quoi notre cher Président se débarrasse de l’enquiquineur de service. La réflexion autour de cette proposition n’a pas été bien longue en vue des bénéfices qu’ils peuvent continuer à s’octroyer.
Réaction de Xavier Niel

Xavier Niel, actuel Vice-président du conseil d’administration, Directeur général délégué à la stratégie d’Iliad (maison mère du FAI Free) et actionnaire majoritaire (66% du capital d’Illiad) s’est récemment prononcé, lors d’une interview accordé au magazine Capital, autour de l’actualité du FAI.

Profitons-en pour savoir ce que pense le trublion des télécoms par rapport aux trois sujets brulants :

Taxe des télécoms pour financer France Télévisions

“En France, on ponctionne les secteurs qui marchent au profit de ceux qui peinent. C’est bizarre, venant d’un libéral comme notre président. On n’a pas eu le courage d’augmenter la redevance, mais ce sont bien les consommateurs qui paieront, avec l’illusion que ce n’est pas l’Etat qui ponctionne“

Loi Hadopi, dite Création et Internet

“Nous avons d’abord envie de nous battre contre la loi Hadopi, qui crée une Haute Autorité de lutte contre le piratage sur Internet. Un organisme destiné à donner des coups de bâton sur les doigts des Français“

“Économiquement, cela n’a aucun impact sur nous, mais certaines de ses dispositions nous paraissent liberticides. Car ce qui se dessine, en dépit de l’opposition de la Commission nationale de l’informatique et des libertés, du Conseil d’état et du parlement européen, c’est bel et bien le flicage systématique de nos abonnés“.

Free Mobile

Xavier Niel veut “créer un opérateur trois, quatre, cinq voire dix fois moins cher que les autres“
Free passe à l’offensive (changement de stratégie)

Ainsi, Xavier Niel (voyant la licence mobile lui échapper), en se positionnant sur la loi Hadopi, compte bien forcer le gouvernement à revoir sa politique d’attribution de la 4ème licence 3G. En médiatisant les travers de la loi Hadopi et la volonté gouvernementale d’écarter Free de la téléphonie mobile, à travers des pétitions rassemblant des centaines de signatures de ces abonnés, le fondateur de Free compte bien réagir et ne pas accepter docilement la sentence.

L’heure n’est plus donc à la signature des accord Olivennes et autres joyeusetés en espérant que l’Etat s’annonce favorable vis-à-vis de l’attribution de cette licence, mais bel et bien d’attaquer le projet majeur de la ministre de la Culture, Christine Albanel, à savoir la loi anti-piratage, dans le but de faire pression sur le gouvernement et ainsi renverser les rôles.
L’avenir

Free est donc de retour. Même s’il s’agit de défendre ses propres intérêts économiques, l’internaute (en l’occurence, le freenaute) s’en voit également défendu.

Le gouvernement doit donner sa réponse sur l’attribution de la 4ème licence 3G en septembre. Nous verrons d’ici là si la stratégie de Xavier Niel aura porté ses fruits.

L’Etat devra-t-il reconsidérer Free par rapport à l’attribution de la licence mobile si celui-ci menace de saboter la loi Hadopi, attendue par beaucoup ?

jeudi 24 juillet 2008

Message virulent contre notre président



Pas tres tendre tout ca!

jeudi 26 juin 2008

Sarkozy sous les balles à l’aéroport de Tel Aviv

Au moment de la cérémonie officielle pour le départ de Nicolas Sarkozy et de Carla Bruni à l’aéroport Ben Gurion de Tel Aviv, un coup de feu a déclenché l’alerte et la panique générale en provoquant l’immédiate réaction des agents des services secrets de sécurité israeliens.

Réaction des agents des services secrets de sécurité israéliens pour un coup de feu qui a fait croire à un assassinat de Nicolas Sarkozy.


Aucune tentative d’assassinat du président de la république Française selon les autorités israéliennes: un garde-frontière qui se trouvait à environ 150 mètres de l’avion de Sarkozy (et donc dans le périmètre de sécurité) s’est suicidé en se tirant une balle juste au moment où Sarkozy était sur le point de s’embarquer sur le vol qui rentrait à Paris.

lundi 16 juin 2008

Sarkozy& Loubavitch



Rav David Zaoui, chargé de mission du Rabbi de Loubavitch MhM chlita à Neuilly sur Seine et le président Nicolas Sarkozy

dimanche 18 mai 2008

Sarkozy rencontre les chômeurs


Le président de la République a rencontré des agents et des allocataires de l'Assedic et de l'ANPE avant de prononcer un discours sur l'emploi.

DES POLICIERS à tous les coins de rue et sur les ponts, un hélicoptère qui se pose sur le terrain de la gendarmerie mobile à Melun, un cortège de véhicules aux vitres teintées qui traverse à la ville... Hier matin, la venue du président de la République, Nicolas Sarkozy, à Dammarie et à Melun n'est pas passée inaperçue. Thème de son déplacement : l'emploi.

Accompagné de la ministre des Finances, Christine Lagarde, et du secrétaire d'Etat chargé de l'Emploi, Laurent Wauquiez, le président arrive vers 10 h 40 à l'agence Assedic de Melun - Dammarie, avenue du Général-Leclerc à Dammarie.

Le préfet, le directeur de l'Assedic du Sud-Est francilien et de très nombreuses personnalités l'y attendent (notamment le nouveau président de l'Unedic, Geoffroy Roux de Bézieux, PDG de Virgin Mobile France). Mais, une fois sur place, Nicolas Sarkozy entend les acclamations des employées de la Sécurité sociale, dont l'agence est située juste à côté. Le président ne résiste pas au plaisir d'aller les saluer. Les dames sont aux anges. « Je reviendrai », leur glisse-t-il, tout près du grillage. Une fois dans les murs de l'Assedic, il découvre le dispositif d'accueil proposé aux demandeurs d'emploi.

L'occasion de rappeler l'intérêt de la fusion de cette institution avec l'ANPE. « C'est très important que les compétences de vos deux organismes soient réunies. Il faut en finir avec les entretiens redondants, avec la course d'obstacles à laquelle on associe la recherche d'emploi. » En quittant l'Assedic, Nicolas Sarkozy est happé par la presse nationale sur le service minimum d'accueil dans les écoles en grève, puis par les sages-femmes de l'hôpital de Melun (lire encadré). Il file ensuite à l'ANPE où un agent évoque le cas d'un plaquiste qui a refusé 67 offres d'emploi depuis un an. Enfin, vers 12 heures, le convoi arrive à la salle des fêtes de Melun. Poignées de mains auprès des fans dans la rue. A l'intérieur, la salle est pleine. Au premier rang, tous les ténors UMP du département (Jean-François Copé, Christian Jacob, Chantal Brunel, le député-maire de Melun, Gérard Millet, etc.). Dans son discours sur la politique de l'emploi, le président reprend l'exemple du plaquiste entendu une demi-heure avant. « Est-il normal, dans un secteur en tension comme le bâtiment, qu'un citoyen français puisse refuser 67 fois des offres en un an, sans aucune sanction ? Il vit avec des indemnisations issues de vos cotisations. » Et d'évoquer la possibilité de radiation de la personne au second refus... A l'extérieur, des policiers maintiennent à l'écart des manifestants de la CGT et du syndicat d'enseignants FSU. Ces derniers sont venus dénoncer l'« inacceptable provocation (NDLR : de Nicolas Sarkozy qui a annoncé jeudi soir la création prochaine d'un service minimum obligatoire), qui n'a pour objectif que de détourner l'attention de l'opinion publique des véritables enjeux » et ont appelé à manifester à Paris dimanche. Vers 12 h 30, Nicolas Sarkozy repart avec un brie de Melun offert par les élus. « Il a signé le livre d'or avec mon stylo ! » s'enthousiasme le directeur général des services. C'est l'effet Sarko.

lundi 5 mai 2008

Eric, Ramzy et Pierre Sarkozy, nouveau trio comique

Pierre Sarkozy, aka Mosey, l’aîné de la fratrie, poursuit son intégration dans le hiphop français. Prochain fait d’armes, une partie de la bande originale du film d’Eric et Ramzy, en salles fin juin. « Bakchich » raconte les coulisses d’une rencontre inattendue.

Neuilly-sur-Seine, c’est de la bombe bébé ! Le fils aîné de Nicolas Sarkozy commence à prendre de l’épaisseur. Après l’annonce de sa collaboration comme producteur du prochain album du copain de papa, Doc Gyneco, Pierre Sarkozy, 23 ans, va poser sa griffe sur la bande son de Seuls Two, le prochain film d’Eric et Ramzy qui sort en salles le 25 juin. Il a composé pour l’occasion 4 titres sur les 12 titres originaux. Plus précisément, une musique d’accompagnement et trois musiques « à la manière de ». Un recrutement que l’on doit à Ramzy, « proche de beaucoup de rappeurs » aux dires d’Alain Attal, producteur du film.

http://www.bakchich.info/IMG/jpg_moseycoul.jpg

Pierre Sarkozy, aka Mosey pour les hiphopiens, n’est donc plus persona non grata dans le rap français qui l’avait pourtant accueilli plutôt froidement à ses débuts. C’est que porter le nom de celui qui avait, alors qu’il était ministre de l’Intérieur, poursuivi plusieurs groupes de rap (Sniper, la Rumeur…) pour diffamation, ne crédite pas d’une grande sympathie. Mais le show bizz est une grande famille, c’est bien connu. Alain Attal, producteur du film d’Eric et Ramzy, le confirme à Bakchich : « Pierre, c’est son nom qui le dessert, mais c’est un garçon charmant, et il est passionné de zic ! ». Et puis, il faut dire qu’il est arrivé au bon moment.


En effet, c’est Sébastien Tellier (la nouvelle star de la musique électonique qui doit représenter la France à l’Eurovision) qui devait faire une grande partie de la B.O. du film, mais ce dernier, probablement emporté par son récent succès, n’a fourni selon le producteur, que des « fonds de catalogue » qui n’ont pas plu à Eric et Ramzy. Exit Tellier, welcome Sarkozy ! Contacté à plusieurs reprises par Bakchich, Sébastien Tellier n’a pas souhaité répondre à nos questions.