samedi 23 août 2008

L'humour déplacé du président

Nicolas Sarkozy a rendu hommage aux militaires français mort au combat ainsi qu’aux blessés mais son humour noir risque de faire polémique.

lundi 11 août 2008

Sarkozy contre la licence 3G de Free

Free mobile : la fin d’un commencement

On y croyait encore malgré les nombreux rebondissements, mais, selon le Canard Enchaîné, le Président Nicolas Sarkozy a préféré mettre les choses au clair : la 4ème licence 3G permettant à Free de devenir premier opérateur mobile alternatif n’a plus de raison d’être.

Free, via cette licence, voulait proposer des prix agressifs (et donc attractifs) en terme de téléphonie mobile et bousculer le cartel en place (Orange - SFR - Bouygues Telecom). Visiblement, la triple-entente tarifaire a encore de beaux jours devant elle et le consommateur pourra encore payer longtemps ses 2H de communication mensuelle 40€ !
La méthode Sarkozy

Comment priver Free de cette licence ? En divisant la licence en blocs pour que ceux-ci soient “accordés à des bénéficiaires choisis, notamment, en fonction de leur solidité financière et de l’étendue de leur réseau” (dixit le Canard Enchainé), en d’autres termes, à l’oligopole en place depuis de nombreuses années.

Je pensais naïvement que le gouvernement était (ultra-)libéral et qu’il soutenait la libre concurrence du marché de l’offre et de la demande, mais visiblement, le pouvoir permet de s’affranchir de certaines règles (lois) et permet de multiplier les cadeaux de remerciement faits aux amis (Martin Bouygues est un ami personnel du Chef de l’Etat).

Le deal a été pour le moins très simple : les opérateurs paient une partie de France Télévisions (taxe de 0,9%) en échange de quoi notre cher Président se débarrasse de l’enquiquineur de service. La réflexion autour de cette proposition n’a pas été bien longue en vue des bénéfices qu’ils peuvent continuer à s’octroyer.
Réaction de Xavier Niel

Xavier Niel, actuel Vice-président du conseil d’administration, Directeur général délégué à la stratégie d’Iliad (maison mère du FAI Free) et actionnaire majoritaire (66% du capital d’Illiad) s’est récemment prononcé, lors d’une interview accordé au magazine Capital, autour de l’actualité du FAI.

Profitons-en pour savoir ce que pense le trublion des télécoms par rapport aux trois sujets brulants :

Taxe des télécoms pour financer France Télévisions

“En France, on ponctionne les secteurs qui marchent au profit de ceux qui peinent. C’est bizarre, venant d’un libéral comme notre président. On n’a pas eu le courage d’augmenter la redevance, mais ce sont bien les consommateurs qui paieront, avec l’illusion que ce n’est pas l’Etat qui ponctionne“

Loi Hadopi, dite Création et Internet

“Nous avons d’abord envie de nous battre contre la loi Hadopi, qui crée une Haute Autorité de lutte contre le piratage sur Internet. Un organisme destiné à donner des coups de bâton sur les doigts des Français“

“Économiquement, cela n’a aucun impact sur nous, mais certaines de ses dispositions nous paraissent liberticides. Car ce qui se dessine, en dépit de l’opposition de la Commission nationale de l’informatique et des libertés, du Conseil d’état et du parlement européen, c’est bel et bien le flicage systématique de nos abonnés“.

Free Mobile

Xavier Niel veut “créer un opérateur trois, quatre, cinq voire dix fois moins cher que les autres“
Free passe à l’offensive (changement de stratégie)

Ainsi, Xavier Niel (voyant la licence mobile lui échapper), en se positionnant sur la loi Hadopi, compte bien forcer le gouvernement à revoir sa politique d’attribution de la 4ème licence 3G. En médiatisant les travers de la loi Hadopi et la volonté gouvernementale d’écarter Free de la téléphonie mobile, à travers des pétitions rassemblant des centaines de signatures de ces abonnés, le fondateur de Free compte bien réagir et ne pas accepter docilement la sentence.

L’heure n’est plus donc à la signature des accord Olivennes et autres joyeusetés en espérant que l’Etat s’annonce favorable vis-à-vis de l’attribution de cette licence, mais bel et bien d’attaquer le projet majeur de la ministre de la Culture, Christine Albanel, à savoir la loi anti-piratage, dans le but de faire pression sur le gouvernement et ainsi renverser les rôles.
L’avenir

Free est donc de retour. Même s’il s’agit de défendre ses propres intérêts économiques, l’internaute (en l’occurence, le freenaute) s’en voit également défendu.

Le gouvernement doit donner sa réponse sur l’attribution de la 4ème licence 3G en septembre. Nous verrons d’ici là si la stratégie de Xavier Niel aura porté ses fruits.

L’Etat devra-t-il reconsidérer Free par rapport à l’attribution de la licence mobile si celui-ci menace de saboter la loi Hadopi, attendue par beaucoup ?

jeudi 24 juillet 2008

Message virulent contre notre président



Pas tres tendre tout ca!

jeudi 26 juin 2008

Sarkozy sous les balles à l’aéroport de Tel Aviv

Au moment de la cérémonie officielle pour le départ de Nicolas Sarkozy et de Carla Bruni à l’aéroport Ben Gurion de Tel Aviv, un coup de feu a déclenché l’alerte et la panique générale en provoquant l’immédiate réaction des agents des services secrets de sécurité israeliens.

Réaction des agents des services secrets de sécurité israéliens pour un coup de feu qui a fait croire à un assassinat de Nicolas Sarkozy.


Aucune tentative d’assassinat du président de la république Française selon les autorités israéliennes: un garde-frontière qui se trouvait à environ 150 mètres de l’avion de Sarkozy (et donc dans le périmètre de sécurité) s’est suicidé en se tirant une balle juste au moment où Sarkozy était sur le point de s’embarquer sur le vol qui rentrait à Paris.

lundi 16 juin 2008

Sarkozy& Loubavitch



Rav David Zaoui, chargé de mission du Rabbi de Loubavitch MhM chlita à Neuilly sur Seine et le président Nicolas Sarkozy

dimanche 18 mai 2008

Sarkozy rencontre les chômeurs


Le président de la République a rencontré des agents et des allocataires de l'Assedic et de l'ANPE avant de prononcer un discours sur l'emploi.

DES POLICIERS à tous les coins de rue et sur les ponts, un hélicoptère qui se pose sur le terrain de la gendarmerie mobile à Melun, un cortège de véhicules aux vitres teintées qui traverse à la ville... Hier matin, la venue du président de la République, Nicolas Sarkozy, à Dammarie et à Melun n'est pas passée inaperçue. Thème de son déplacement : l'emploi.

Accompagné de la ministre des Finances, Christine Lagarde, et du secrétaire d'Etat chargé de l'Emploi, Laurent Wauquiez, le président arrive vers 10 h 40 à l'agence Assedic de Melun - Dammarie, avenue du Général-Leclerc à Dammarie.

Le préfet, le directeur de l'Assedic du Sud-Est francilien et de très nombreuses personnalités l'y attendent (notamment le nouveau président de l'Unedic, Geoffroy Roux de Bézieux, PDG de Virgin Mobile France). Mais, une fois sur place, Nicolas Sarkozy entend les acclamations des employées de la Sécurité sociale, dont l'agence est située juste à côté. Le président ne résiste pas au plaisir d'aller les saluer. Les dames sont aux anges. « Je reviendrai », leur glisse-t-il, tout près du grillage. Une fois dans les murs de l'Assedic, il découvre le dispositif d'accueil proposé aux demandeurs d'emploi.

L'occasion de rappeler l'intérêt de la fusion de cette institution avec l'ANPE. « C'est très important que les compétences de vos deux organismes soient réunies. Il faut en finir avec les entretiens redondants, avec la course d'obstacles à laquelle on associe la recherche d'emploi. » En quittant l'Assedic, Nicolas Sarkozy est happé par la presse nationale sur le service minimum d'accueil dans les écoles en grève, puis par les sages-femmes de l'hôpital de Melun (lire encadré). Il file ensuite à l'ANPE où un agent évoque le cas d'un plaquiste qui a refusé 67 offres d'emploi depuis un an. Enfin, vers 12 heures, le convoi arrive à la salle des fêtes de Melun. Poignées de mains auprès des fans dans la rue. A l'intérieur, la salle est pleine. Au premier rang, tous les ténors UMP du département (Jean-François Copé, Christian Jacob, Chantal Brunel, le député-maire de Melun, Gérard Millet, etc.). Dans son discours sur la politique de l'emploi, le président reprend l'exemple du plaquiste entendu une demi-heure avant. « Est-il normal, dans un secteur en tension comme le bâtiment, qu'un citoyen français puisse refuser 67 fois des offres en un an, sans aucune sanction ? Il vit avec des indemnisations issues de vos cotisations. » Et d'évoquer la possibilité de radiation de la personne au second refus... A l'extérieur, des policiers maintiennent à l'écart des manifestants de la CGT et du syndicat d'enseignants FSU. Ces derniers sont venus dénoncer l'« inacceptable provocation (NDLR : de Nicolas Sarkozy qui a annoncé jeudi soir la création prochaine d'un service minimum obligatoire), qui n'a pour objectif que de détourner l'attention de l'opinion publique des véritables enjeux » et ont appelé à manifester à Paris dimanche. Vers 12 h 30, Nicolas Sarkozy repart avec un brie de Melun offert par les élus. « Il a signé le livre d'or avec mon stylo ! » s'enthousiasme le directeur général des services. C'est l'effet Sarko.

lundi 5 mai 2008

Eric, Ramzy et Pierre Sarkozy, nouveau trio comique

Pierre Sarkozy, aka Mosey, l’aîné de la fratrie, poursuit son intégration dans le hiphop français. Prochain fait d’armes, une partie de la bande originale du film d’Eric et Ramzy, en salles fin juin. « Bakchich » raconte les coulisses d’une rencontre inattendue.

Neuilly-sur-Seine, c’est de la bombe bébé ! Le fils aîné de Nicolas Sarkozy commence à prendre de l’épaisseur. Après l’annonce de sa collaboration comme producteur du prochain album du copain de papa, Doc Gyneco, Pierre Sarkozy, 23 ans, va poser sa griffe sur la bande son de Seuls Two, le prochain film d’Eric et Ramzy qui sort en salles le 25 juin. Il a composé pour l’occasion 4 titres sur les 12 titres originaux. Plus précisément, une musique d’accompagnement et trois musiques « à la manière de ». Un recrutement que l’on doit à Ramzy, « proche de beaucoup de rappeurs » aux dires d’Alain Attal, producteur du film.

http://www.bakchich.info/IMG/jpg_moseycoul.jpg

Pierre Sarkozy, aka Mosey pour les hiphopiens, n’est donc plus persona non grata dans le rap français qui l’avait pourtant accueilli plutôt froidement à ses débuts. C’est que porter le nom de celui qui avait, alors qu’il était ministre de l’Intérieur, poursuivi plusieurs groupes de rap (Sniper, la Rumeur…) pour diffamation, ne crédite pas d’une grande sympathie. Mais le show bizz est une grande famille, c’est bien connu. Alain Attal, producteur du film d’Eric et Ramzy, le confirme à Bakchich : « Pierre, c’est son nom qui le dessert, mais c’est un garçon charmant, et il est passionné de zic ! ». Et puis, il faut dire qu’il est arrivé au bon moment.


En effet, c’est Sébastien Tellier (la nouvelle star de la musique électonique qui doit représenter la France à l’Eurovision) qui devait faire une grande partie de la B.O. du film, mais ce dernier, probablement emporté par son récent succès, n’a fourni selon le producteur, que des « fonds de catalogue » qui n’ont pas plu à Eric et Ramzy. Exit Tellier, welcome Sarkozy ! Contacté à plusieurs reprises par Bakchich, Sébastien Tellier n’a pas souhaité répondre à nos questions.

mercredi 30 avril 2008

Sarkozy bat un record d'opinions défavorables

Selon un sondage BVA réalisé avant son passage télévisé, le Président a réuni en avril 64% de mauvaises opinions (+ 9%). C'est le taux «le plus élevé jamais enregistré» par l'institut depuis la création de son baromètre de l'exécutif en 1981.

Nicolas Sarkozy a perdu 8 points de popularité en un mois à 32% de bonnes opinions, et François Fillon, en baissant aussi de 8 points, rassemble une majorité d'opinions défavorables, dans le baromètre BVA-l'Express réalisé avant l'interview du chef de l'Etat.
Le président réunit en avril 32% de bonnes opinions contre 40% en mars, et 64% de mauvaises (+ 9%), selon cette enquête. 4% ne se prononcent pas.

Selon Jérôme Sainte-Marie, directeur de BVA Opinion, ce taux de mauvaises opinions est "le plus élevé jamais enregistré" par son institut depuis la création de son baromètre de l'exécutif en 1981. En revanche le faible taux de bonnes opinions (32%) s'est déjà rencontré (Jacques Chirac en novembre 1995 et même 31% pour François Mitterrand en mars 1992).

De son côté, le Premier ministre inspire désormais une majorité de mécontents: 46% (+ 10) contre 43% de satisfaits (-8 points). 11% ne se prononcent pas.

Ce sondage réalisé en face à face du 22 au 24 avril (l'émission télévisée de Nicolas Sarkozy ayant eu lieu le 24 au soir) auprès d'un échantillon national représentatif de 994 personnes de 18 ans et plus (méthode des quotas). Notice détaillée disponible auprès de la commission nationale des sondages.

lundi 28 avril 2008

Sarkozy on facebook

Et oui, notre président est bien présent sur les réseaux sociaux de la toile. Quand on vous dis qu'in est fort en communication, on ne vous ment pas...

http://www.facebook.com/pages/Nicolas-Sarkozy/7766361077?ref=s

jeudi 24 avril 2008

Sarkozy prépare son intervention télévisée

Depuis mardi, l'Élysée a ouvert ses portes aux équipes télé. Un studio a été dressé au milieu de la salle des fêtes du palais présidentiel. Le réalisateur Renaud Le Van Kim a fait appel au décorateur Philippe Désert, déjà sollicité pour le débat de l'entre-deux-tours entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal. «Dos au jardin de l'Élysée, le président prendra place à une table triangulaire en Plexiglas translucide placée sur une plate-forme lumineuse», raconte Philippe Désert. Le débat face à Ségolène Royal a en effet laissé un bon souvenir à l'ex-candidat Sarkozy. Du coup, le directeur de la photographie a également été enrôlé dans l'émission : « Nous avions apprécié sa façon de traiter les lumières, notamment les dalles lumineuses qui créaient une belle atmosphère autour des débatteurs», raconte Franck Louvrier, conseiller presse à l'Élysée. Renaud Le Van Kim, conseiller spécial auprès de TF1, est aussi le réalisateur du «Grand Journal» de Canal +. Il a surtout été associé de longue date aux grands shows de Nicolas Sarkozy, depuis le meeting d'intronisation à la tête de l'UMP, en novembre 2004, jusqu'au lancement de sa campagne à la porte de Versailles, le 14 janvier 2007, ou encore le meeting d'entre-deux-tours à Bercy. «Réa» des stars et spécialiste du direct, il s'est efforcé de dépoussiérer depuis longtemps la prise de vues dans les émissions politiques de «Sarko». « L'idée, c'est d'apporter de la fraîcheur en mettant en valeur le style rococo et baroque des lieux», indique Philippe Désert. Dans le fond, une quarantaine de téléspectateurs assisteront à l'émission : «Nous n'avons pas voulu de têtes connues, membres du gouvernement ou de son cabinet. Nous avons proposé aux personnels de l'Élysée d'y assister», explique Franck Louvrier. Le décor est planté. Mais il reste encore le mystère d'une prestation réussie. Connu pour son aisance cathodique, le «téléprésident», suscite parfois l'espoir chez ces proches qu'il puisse, par sa seule virtuosité pendant 90 minutes, changer un climat et renverser une tendance négative de l'opinion.

préparation du plateau télé

Il est vrai que Nicolas Sarkozy n'aime rien tant que de se livrer dans l'adversité à un «grand soir télévisé». Il sait cette fois-ci qu'il doit «rétablir un lien qui s'est brouillé avec l'opinion depuis sa dernière intervention, en novembre», reconnaît-on à l'Élysée. Son meilleur souvenir personnel : en 2003, le face-à-face avec Alain Duhamel lors de l'émission «100 Minutes pour convaincre» animée par Olivier Mazerolle, où il avait avoué sans détour qu'il pensait à la présidentielle, «pas seulement le matin en (se) rasant». «Sarko a fait trois très bonnes émissions, à chaque fois quand il était en situation délicate dans l'opinion. Deux fois avec Mazerolle, en 2002 et 2003, et une fois avec Arlette Chabot, en novembre 2005, pendant les émeutes dans les banlieues», raconte l'un de ses amis. À chaque fois, Nicolas Sarkozy s'était mis en situation de «challenger». Pour obtenir le résultat escompté, l'Élysée a souhaité changer la formule retenue depuis son entrée à l'Élysée. «Il est assez normal que l'on essaye différents formats au fil du quinquennat, et les chaînes savaient que nous voulions essayer une autre formule, il n'est pas étonnant qu'elles nous aient fait une nouvelle proposition», justifie Franck Louvrier. Nicolas Sarkozy est un fan de «L'heure de vérité», le magazine dominical présenté par François-Henri de Virieu dans les années 1980. L'Élysée a donc vite accepté la proposition conjointe de TF1 et France 2, baptisée pour l'occasion «En direct de l'Élysée». Franck Louvrier raconte qu'il a reçu sur son bureau le dossier des deux chaînes et que «l'Élysée a été séduit par cette nouvelle formule». Une formule qui correspond à une volonté de retrouver pour le chef de l'État «un cadre», où il puisse «s'expliquer en profondeur» face aux journalistes, plutôt que «dérouler» son propos, reconnaît l'Élysée.

lundi 21 avril 2008

Le président soigne ses relations avec la chine

Chahutée lors du passage de la flamme à Paris, devenue depuis le symbole de la fierté chinoise et érigée en véritable héroïne suite à l'incident, l'athlète chinoise handicapée Jin Jing a reçu ce lundi une lettre d'excuse du président Sarkozy.

Jin Jing, la porteuse de la flamme

« Paris, le 19 avril 2008

Chère Mademoiselle Jin Jing,

Je voudrais vous dire toute mon émotion pour la façon dont vous avez été bousculée à Paris le 7 avril dernier lorsque vous portiez la flamme olympique. Vous avez fait preuve d’un courage remarquable qui vous fait honneur, et à travers vous, à tout votre pays.

Comme j’ai eu l’occasion de le souligner le lendemain même du passage de la flamme olympique en France, je comprends que la sensibilité chinoise ait été blessée par ce qui s’est passé, et en particulier par l’attaque inadmissible dont vous avez été victime et que je réprouve avec la plus grande vigueur.

Ce qui s’est produit à Paris le 7 avril a engendré dans votre pays de l’amertume. Je tiens à vous assurer que les incidents de cette triste journée, provoqués par quelques uns, ne reflètent pas les sentiments de mes concitoyens pour le peuple chinois.

Pour tenter d’effacer ce moment pénible, je souhaite vous proposer de vous rendre en France dans les prochaines semaines comme mon invitée personnelle, et celle du peuple de France.

Dans l’attente de vous accueillir à Paris, je vous prie de bien vouloir accepter, chère Mademoiselle Jin Jing, l’expression de ma profonde sympathie, et vous demande de bien vouloir transmettre à l’ensemble de votre famille et à vos proches l’expression de mes sentiments les plus cordiaux.

Nicolas Sarkozy»

mardi 15 avril 2008

La famille sarkozy baigne dans la musique

Pierre Sarkozy en studio avec Doc Gyneco

Deux baptêmes de CD se préparent dans la famille du président français Nicolas Sarkozy. Le fils aîné du président, Pierre, prépare un album de hip-hop pour l'automne alors que sa belle-mère Carla Bruni publiera son troisième disque cet été.

Pierre Sarkozy et le producteur Timbaland

Pierre, alias Mosey, travaille avec le rappeur Doc Gynéco, rapporte ce lundi le quotidien français Le Parisien. Quant à Carla Bruni, elle sortira son troisième album cet été mais à une date encore inconnue, annonce le Figaro Magazine.

Carla Bruni en live dans l'émission Vivement dimanche

La chanteuse et "première dame de France" a notamment adapté un standard américain, You Belong To Me, et un succès italien. Elle interprétera aussi une chanson dont la musique est signée Julien Clerc. (belga/7sur7)

lundi 14 avril 2008

L'affaire de la photo de Carla Bruni Sarkozy nue

91.000 dollars (58.000 euros). C'est le prix qu'un collectionneur a mis pour obtenir le cliché en noir et blanc du photographe Michel Comte, pris il y a quinze ans de Carla Bruni-Sarkozy. Mains jointes pour dissimuler son intimité, la pose de l'actuelle Première dame fait apparemment référence au tableau «Les Poseuses» de Georges Seurat. La photo a été vendue à un enchérisseur anonyme au nom d'un collectionneur chinois.

La vente se déroulait chez Christie's, à New York, jeudi. Le portrait de la jeune femme était estimé à environ 4.000 dollars. Mais d'emblée le commissaire priseur a décidé de démarrer la vente à 10.000 dollars en raison des nombreux enchérisseurs.

L'argent issu de la vente ira à une association caritative suisse, qui fournit de l'eau potable à des pays en développement.

jeudi 10 avril 2008

caricature anglaise du président

La relation de sarkozy avec l'argent

Est-ce sa fascination pour la réussite ou l'influence de Cécilia ? Maire de Neuilly, avocat d'affaires ami des grands patrons, ministre menant train de vie de chef d'Etat, le nouveau président n'a jamais fait mystère de son goût du luxe. Un récit d'Hervé Algalarrondo

Deux mariages, quatre témoins. L'évolution du rapport de Nicolas Sarkozy à l'argent est inscrite dans son histoire conjugale. 1982 : à 27 ans, un modeste conseiller municipal de Neuilly épouse en premières noces Marie-Dominique Culioli. Qui prend-il comme témoins ? Son premier mentor et son premier bras droit : Charles Pasqua et Brice Hortefeux. Le futur président de la République sacrifie déjà tout à sa passion dévorante, la politique. Même son activité professionnelle - avocat, il commence par tâter du pénal - en pâtit. 1996 : à 41 ans, un ancien ministre du Budget devenu un avocat d'affaires en vue épouse en secondes noces Cécilia Ciganer-Albeniz. Qui choisit-il comme témoins ? Martin Bouygues et Bernard Arnault. Le premier est depuis longtemps son ami. Mais, comme aux cartes, c'est la paire qui fait sens : Nicolas Sarkozy a choisi pour l'entourer ce jour-là deux grands patrons. Son premier mariage était 100 % politique ; le second, 100 % CAC 40.
L'escapade maltaise du nouveau président, sponsorisée par un autre grand entrepreneur français, Vincent Bolloré, est venue confirmer que « le candidat du peuple » , comme il s'est présenté à la fin de sa campagne électorale, ne dédaignait pas l'aristocratie financière. A côté de la politique, qui reste la passion de sa vie, Nicolas Sarkozy s'est découvert chemin faisant une seconde maîtresse. L'argent ? Oui, mais pas directement. Ce qui fascine avant tout le nouveau président, c'est la réussite. Il l'a proclamé dès son annonce de candidature : « Je veux réconcilier les Français avec la réussite . » La réussite sous toutes ses formes, dans tous les domaines. « Il est tout autant épaté par Richard Virenque que par Bernard Arnault », assure un député UMP. De là le goût irrépressible de Sarkozy pour les people : sportifs, chanteurs, comédiens, grands patrons, qui- conque réussit a vocation à devenir son ami. Etre pendant de nombreuses années maire de Neuilly lui a permis de rencontrer nombre de stars. Mais ce culte de la réussite vient de plus loin : jeune, le futur président étudiait seul dans sa chambre les biographies des célébrités pour comprendre les secrets de leur succès.

Son sport favori est donc le vélo. « Le plus beau chant du monde , aime-t-il à dire , c'est le frottement des boyaux contre l'asphalte . » Mais il n'a jamais partagé le tropisme hexagonal pour Poulidor, l'éternel second qui n'a jamais porté le maillot jaune du Tour de France. Anglo-saxon si ce n'est dans les gènes du moins dans l'âme, il lui a tout de suite préféré Anquetil. Au cours de cette campagne, « le candidat du peuple » a exprimé une compassion nouvelle pour « les accidentés de la vie » . En réalité, il n'aime que les winners . Totalement. Sans réserve : « Je ne suis jamais arrivé à lui faire dire du mal de Lance Armstrong, poursuit le même député UMP . Malgré les rumeurs répétées de dopage, il continue de le défendre . Pour lui, un mec qui a gagné sept fois le Tour de France, c'est total respect . » Si Sarkozy a rapidement cessé d'être avocat pénaliste, c'est parce que les héros des faits divers qu'il visitait en prison lui sont apparus des loosers . Aucun intérêt, d'autant que le pénal n'est guère lucratif !
Cette glorification de la réussite n'est pas sans lien avec une jeunesse déclassée. « Humiliée » même, à l'en croire. Ses frères, Guillaume et François, n'ont pas les mêmes souvenirs. Sa mère, Andrée, non plus. Qu'importe ! Le père, Pal, un Hongrois fantasque qui a délaissé sa petite famille, oublie souvent de payer la pension alimentaire. Alors même qu'il fait fortune dans la publicité. Le jeune Nicolas enrage de voir sa mère, secrétaire, travailler dur le soir pour devenir avocate. Ce n'est pas la misère, mais pas davantage l'opulence. Le problème vient de ce que les Sarkozy déménagent à Neuilly, dans le « quartier pauvre » , précise un vieil ami, et qu'ils sont confrontés à beaucoup plus riches qu'eux.

Guillaume et François n'en n'ont cure. Mais Nicolas n'ose pas inviter ses camarades chez lui. Un souvenir le hante : le saumon fumé sous cellophane acheté au Prisunic sur lequel il tombait quand il ouvrait le réfrigérateur familial. Chez ses amis, le saumon fumé venait des meilleurs traiteurs de la ville. Classe contre classe, saumon fumé contre saumon fumé. Selon « le Point », Nicolas Sarkozy a dîné en compagnie de ses proches chez Kaspia après son débat télévisé avec Ségolène Royal, le 2 mai. Nul doute qu'il a
trouvé là le saumon de ses rêves, et même davantage : la spécialité maison est le caviar...
A 20 ans, à Neuilly, Sarkozy en rajoute dans le côté peuple avec ses copains fils à papa : « Nous, on était plutôt branchés Stones et décadents , se souvient l'un d'entre eux . Lui, il arrivait avec son coffret de disques de Serge Lama. » Déjà ce goût pour la provoc : « Il n'avait pas envie de singer la grande bourgeoisie . » Il se démarque, manière de montrer qu'il n'aime pas les héritiers : « Pour lui, un fils de famille est alors un quasi-dégénéré . »
A 30 ans, déjà maire de Neuilly, Sarkozy ressemble encore à l'adolescent qu'il a été, évoquant volontiers ses problèmes d'argent. Il précise ainsi un jour acheter ses chemises par lots grâce à une combine : « Je n'ai pas les moyens d'aller dans les boutiques de Neuilly. » Bientôt, Cécilia apparaît dans le paysage. Il s'installe avec elle. Il avoue alors avoir besoin de gagner « 100 000 francs par mois », somme rondelette à l'époque. 100 000 francs pour tenir son rang avec Cécilia, 100 000 francs pour payer une pension alimentaire à sa première femme, qui élève leurs deux fils. En ce début des années 1990, il se multiplie auprès de ses deux grands hommes de l'heure, Jacques Chirac et Edouard Balladur, tout en n'oubliant pas sa carrière d'avocat : il ne fait plus que du commercial.
C'est à 40 ans, à Bercy, alors qu'il est ministre du Budget, qu'il entre vraiment de plain-pied dans le monde de l'argent. Nicolas et Cécilia commencent à passer leurs week-ends à Deauville, à l'hôtel Normandy, et leurs vacances à La Baule, à l'hôtel Hermitage. Deux fleurons du groupe Barrière, devenu depuis propriétaire du Fouquet's, où Sarkozy a invité ses amis à fêter sa victoire le soir du second tour. Cette confidence d'Andrée Sarkozy, la mère, au milieu des années 1990 : « Avant Cécilia , Nicolas ne fréquentait pas tous ces palaces... »
La faute à Cécilia ? Dans la galaxie UMP, beaucoup mettent la séquence nouveau riche du président fraîchement élu au débit de sa femme. « C'est signé Cécilia . Elle a choisi le Fouquet's et les invités du Fouquet's , une pléïade de patrons, s'irrite un ministre sortant : depuis toujours, l'un de ses rôles auprès de son mari est d'organiser les fêtes . Quant à l'aller-retour à Malte, elle a dû concocter ça avec Bolloré : elle a toujours tiré Nicolas du côté du fric. » Le luxe du déplacement a d'autant plus choqué que Sarkozy avait annoncé son intention d'effectuer une « retraite » pour « habiter la fonction » de président. D'aucuns en avaient conclu qu'il allait passer quelques jours seul dans un monastère... L'entourage de Sarkozy dément cette interprétation. « Il a toujours prévu de passer quelques jours en famille . » Un député UMP a une autre version : « Depuis un an, Nicolas court après deux objectifs. Etre élu président : c'est fait. Reconquérir complètement Cécilia : c'est apparemment plus dur. Elle a souvent été absente pendant la campagne. Au départ , Nicolas devait s'isoler . Au dernier moment, Cécilia s'est résolue à l'accompagner . Et la prétendue retraite est devenue ce que l'on sait... »
Que le voyage à Malte ait été planifié ou improvisé, il est injuste d'accuser la seule Cécilia de la dérive jet-set de son mari. Car celui-ci n'a jamais eu la réussite honteuse. Pour Sarkozy, l'argent doit très normalement récompenser la réussite. En particulier la sienne. Au fil des années, il s'est souvent plaint devant les journalistes qu'un ministre important gagne beaucoup moins d'argent qu'un grand patron. Il est d'autant plus sensible à cette différence de rémunération qu'à plusieurs reprises il a failli céder à la tentation du privé. Une première fois en 1995, après la défaite d'Edouard Balladur, qu'il avait soutenu : son ami Martin Bouygues lui offre alors d'intégrer son groupe. Une deuxième fois en 1999, après son propre échec aux européennes. A chaque fois, Cécilia le pousse à sauter le pas ; à chaque fois, son obsession présidentielle est la plus forte. Mais, en choisissant de rester en politique, il n'a jamais prétendu faire voeu de pauvreté. Lui n'a jamais été l'apôtre d'un Etat modeste.
Depuis 2002, au ministère de l'Intérieur comme au ministère des Finances, son train de vie a été quasiment présidentiel. A son arrivée à Bercy, l' « affaire des écrans plasma » défraie la chronique : Cécilia dote chaque pièce de l'appartement de fonction de télés dernier cri. Quelle que soit la distance, Nicolas Sarkozy s'est toujours déplacé depuis 2002 en avion affrété par le gouvernement. Même pour aller à Lille ou à Rouen. Il ne supporte pas d'atten- dre ne serait-ce qu'une minute. Il ne se conforme pas aux horaires. Il les fixe. Ce qui est en soi un luxe. Même débauche de moyens en matière de sécurité. Il aime être entouré d'une noria de gardes du corps. Officiellement, comme ministre de l'Intérieur, il s'est conformé aux desiderata de ses services. Mais Dominique de Villepin, lors de son passage Place-Bauveau, a considérablement allégé le dispositif...
Désormais, l'argent n'est plus un problème pour Nicolas Sarkozy : il s'habille chez Christian Dior. Après le gouvernement Balladur, il est devenu l'avocat d'affaires des plus grands chefs d'entreprise : celui de ses deux témoins de mariage, Martin Bouygues et Bernard Arnault, notamment. En 1997, il a acheté dans des conditions controversées un appartement dans l'île de la Jatte, à Neuilly, dont la revente récente lui permet d'afficher un patrimoine coquet : plus de 2 millions d'euros. Le yacht de Bolloré n'est pas le premier où il séjourne. L'été 2005, il a passé quelques jours sur le bateau de Martin Bouygues, au large de la Sardaigne. Sarkozy se sent si bien avec ses potes patrons qu'il arrive à conjuguer les contraires : cultiver
à la fois l'amitié de Martin Bouygues et celle de Vincent Bolloré, alors que les deux hommes se détestent. En 1997, le second a lancé un raid inamical contre le groupe Bouygues pour tenter de récupérer ses activités de téléphonie mobile.
Le premier, François Bayrou a dénoncé, pendant la campagne présidentielle, la « promiscuité » entre Nicplas Sarkozy et les patrons. Ce que le candidat UMP a aussitôt mis au compte de son « amertume » . Après l'épisode maltais, le leader centriste a une nouvelle fois fustigé sur RTL cette « proximité extraordinaire, étalée , affichée , avec les puissances d'argent , et notamment les puissances d'argent qui tiennent les médias ». Le nouveau président ne risque-t-il pas d'être le prisonnier de ses amis milliardaires ? L'accusation choque les proches de Sarkozy.
« En ne se cachant pas, il se prémunit contre le risque, souligne l'un d'entre eux . Prenez Bolloré : en invitant Nicolas sur son yacht, il s'est privé de tout éventuel coup de pouce de l'Etat dans les cinq ans qui viennent. S'il y avait le moindre soupçon , vous imaginez les manchettes des journaux... »
Il est pourtant arrivé à Sarkozy de rembourser des libéralités... Au début des années 1990, avant les lois sur le financement des partis, il empruntait, comme nombre d'hommes politiques de l'époque, des avions appartenant à des entreprises pour ses déplacements militants. En clair, il voyageait sur Air-Bouygues. Or il est arrivé au jeune secrétaire national du RPR qu'il était alors d'aller au 20-heures de TF 1 pour dénoncer les mauvais coups contre les télés privées qu'étaient supposés préparer les gouvernements socialistes. Plus récemment, c'est un ami patron qui n'a pas mégoté sur les remerciements. Lors de son dernier passage à Bercy, Sarkozy s'est transformé en avocat d'affaires pour régler la succession de Jean-Luc Lagardère. Depuis, son fils, Arnaud, parle de « Nicolas » comme de son « frère » . Or le groupe Hachette qu'il dirige a été de loin le groupe le plus partial, le plus favorable au candidat UMP pendant la campagne, notamment à travers « Paris Match » et « le JDD », qui dimanche dernier a été jusqu'à censurer un article assurant que Cécilia n'avait pas voté le 6 mai.
Avec le temps, Sarkozy est devenu au moins aussi sensible à l'argent qu'à la réussite. D'où sans doute sa mansuétude envers la délinquance en col blanc. Autant il prône une répression sans faille envers les auteurs de crimes contre les personnes, autant il banalise les délits financiers. Il s'affiche ainsi sans complexe aux côtés de Patrick Balkany, longtemps en délicatesse avec la justice, ou d'Alain Carignon, condamné pour corruption. Une attitude qui évoque celle de François Mitterrand, qui ne lâchait pas ses amis dans la tourmente. Mais une attitude qui prend un tour étrange devant sa condamnation sans appel du fraudeur à l'origine des incidents de la gare du Nord pendant la campagne électorale. Très véhément, il n'hésita pas alors à accuser la gauche de « faillite morale » pour avoir concentré ses tirs sur le comportement des forces de l'ordre. Bel exemple de deux poids, deux mesures : le nouveau président est beaucoup, beaucoup plus sévère avec la fraude quand elle est le fait d'immigrés en situation plus ou moins régulière que lorsqu'elle est le fait de citoyens plus fortunés.
Peut-être parce qu'il était soupçonné d'être en voie de « sarkozysation », Alain Finkielkraut a été le plus définitif dans la condamnation du voyage à Malte. « Pendant trois jours, il nous a fait honte, a écrit le philosophe dans “ le Monde” . On ne peut pas se réclamer du général de Gaulle et se comporter comme Silvio Berlusconi. » Il est vrai que Sarkozy n'a pas le même rapport à l'argent que le fondateur de la V e République : celuici remboursait l'Elysée, sur une base forfaitaire, quand il invitait à déjeuner le dimanche les membres de sa famille. Il est non moins vrai que le comportement de Sarkozy évoque celui des chefs d'Etat et de gouvernement étrangers ( voir encadré ) . Mais tranche-t-il véritablement avec celui de ses prédécesseurs à l'Elysée ?
Avant d'être élu président, Jacques Chirac confiait : « Là où de Gaulle dépensait 10 francs, Giscard en dépendait 100, et Mitterrand 1 000. » Au vu de l'augmentation du budget de l'Elysée depuis 1995, il n'a pas mis un terme à cette inflation. Chirac a fait pire : en acceptant de s'installer au terme de son mandat, fût-ce à titre provisoire, dans un appartement de la famille Hariri, il jette le soupçon sur toute sa politique libanaise ( voir encadré ) . La vraie « rupture », c'est que Nicolas Sarkozy est sans complexe. Avoir de l'argent, afficher sa complicité avec les puissances d'argent ne lui pose aucun problème. Il se comporte en parvenu ? Mais il est si heureux d'être parvenu à l'Elysée ! Vu les sondages, il n'est pas sûr que les Français lui tiennent rigueur de ses frasques. Avis aux âmes sensibles : le nouveau président n'est pas près de s'excuser d'avoir gagné.


Source
Hervé Algalarrondo
Le Nouvel Observateur

mardi 8 avril 2008

Les profanations de tombes musulmanes de Notre-Dame de Lorette

Un an après des dégradations du même type dans le carré musulman du cimetière de Notre-Dame de Lorette, le procureur de la République d'Arras raconte ce qu'il y a vu dimanche.


148 tombes ont été profanées dimanche, dans le carré musulman du cimetière militaire Notre-Dame-de-Lorette, près d'Arras. Des inscriptions «anti-islam», des «insultes contre Rachida Dati», et même...

«une tête de porc pendue à l'une des tombes». Le procureur de la République d'Arras, Jean-Pierre Valensi raconte au figaro.fr ce qu'il a découvert dans le cimetière dimanche matin :

Quelle est la formation politique de nicolas sarkozy?

Il adhère à l’Union des démocrates pour la République (UDR) en 1974 où il rencontre Charles Pasqua et milite pour l’élection de Jacques Chaban-Delmas. En 1975, il devient le délégué départemental des jeunes des Hauts-de-Seine. En 1976, il adhère au Rassemblement pour la République (RPR) nouvellement créé, sous le parrainage de Charles Pasqua à propos duquel il déclare en 1983 « tout le monde sait que je suis son double ». Il devient responsable de la section de Neuilly en 1976, secrétaire de la circonscription Neuilly-Puteaux en 1977, et est élu conseiller municipal de Neuilly en 1977.

© Rue des Archives/AGIP

Il est président du comité de soutien des jeunes à la candidature de Jacques Chirac en 1980.

En 1983, il devient maire de Neuilly-sur-Seine à 28 ans, succédant à Achille Peretti, décédé d'un arrêt cardiaque lors d'une réception officielle. Chargé d'organiser la primaire au sein de la droite pour la succession d'Achille Peretti[9], il prend de court le prétendant en titre, Charles Pasqua, alors hospitalisé pour l’opération d’une hernie.

Il est chargé de mission de 1987 à mai 1988 pour la lutte contre les risques chimiques et radiologiques au sein du ministère de l'Intérieur, une fonction qui donne lieu à polémiques en 2007.

Il devient député à 34 ans et ministre du Budget à 38 ans.

vendredi 4 avril 2008

Sarkozy, franc-maçon?

Le candidat à l'élection présidentielle a été invité à s'exprimer sur Radio Notre-Dame dans l'émission "Face au Chrétiens" de jeudi dernier. Le blog "Le salon Beige" se fait l'écho de cette rencontre et souligne qu'il fut posé à Nicolas Sarkozy une question sur la franc-maçonnerie par Aymeric Pourbaix.
Sur le site de la station de radio, on peut télécharger cette interview et, effectivement, à la trente-neuvième minute...

- Aymeric Pourbaix :"Lorsque vous avez reçu les représentants de la franc-maçonnerie, c'était le 24 juin 2003, vous avez affirmé que la franc-maçonnerie était chez elle au ministère de l'Intérieur, parce qu'il y avait peu de familles de pensée, disiez-vous alors, qui s'identifiaient aussi bien à la République. En même temps, vous dites que la part du christianisme dans l'identité nationale est essentielle. Comment vous conciciliez les choses, parce que ce n'est pas exactement la même vision de l'Homme qui s'exprime ?"

- Nicolas Sarkozy :" Il ya des franc-maçons chrétiens, je l'affirme, je n'opposerais pas, moi ..."

- Aymeric Pourbaix : "L'Eglise en tous les cas s'y oppose..."

- Nicolas Sarkozy : " Je ne suis pas franc-maçon moi-même, mais, écoutez, excusez-moi, il y a des francs-maçons chrétiens. Il ne m'appartient pas de rentrer dans la philosophie maçonnique mais qu'est ce que j'ai voulu dire : que la laïcité, c'était le droit de croire ou de ne pas croire, c'était le droit de transmettre à ses enfants ses valeurs spirituelles. La laïcité, c'est pas le refus de toutes les croyances, c'est l'acceptation de toutes les croyances, y compris celle qui consiste à dire qu'il n'y a pas de Dieu, parce que Dieu c'est l'Homme ou que l'Homme est Dieu qui est quelque peu le raisonnement qui est fait là. L'homme doit pouvoir aller vers sa perfection mais par lui-même et en lui-même alors que les croyants pensent que c'est parce que Dieu est là. Voilà. Je les ai accueilli parce que c'était mon devoir de les accueillir. Je crois que peu de ministres des cultes ont été aussi engagé dans la question spirituelle que je l'ai été."

Rediffusion de cette explication un peu confuse ce soir à 20 h sur RND ( 100.7 à Paris).

mercredi 2 avril 2008

Nicolas Sarkozy s'est inscrit - illégalement - sur les listes électorales le 3 janvier

C'est ce qu'affirme le Canard enchaîné. Or, les listes étaient officiellement closes depuis le 31 décembre.

Sakozy, dans le bureau de vote du 8ème arrondissement

Pour pouvoir voter aux municipales de mars dernier, Nicolas Sarkozy s'est inscrit sur les listes électorales du VIIIe arrondissement de Paris le 3 janvier, alors que les listes étaient closes depuis le 31 décembre, affirme le Canard enchaîné dans son édition à paraître mercredi 2 avril.

Selon l'hebdomadaire satirique, "deux émissaires de l'Elysée" se sont rendus au bureau des élections de la mairie du VIIIe pour procéder à l'inscription du chef de l'Etat le 3 janvier. Le code électoral stipule qu'aucune inscription n'était plus possible après le 31 décembre 2007.

Les origines familiales de nicolas sarkozy

Nicolas Sarkozy, de son nom complet Nicolas, Paul, Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa, souvent appelé « Sarko » par ses partisans comme ses adversaires, est le fils d'un immigré hongrois naturalisé français : Paul Sarközy de Nagy-Bocsa (en hongrois nagybócsai Sárközy Pál ) né à Budapest le 5 mai 1928, dans une famille de la petite noblesse hongroise anoblie le 10 septembre 1628 par l'Empereur Ferdinand II, roi de Bohême et de Hongrie. Son ancêtre, un paysan qui s'est battu contre les Turcs, n'a pas reçu de réel titre de noblesse mais le droit de faire suivre son nom par celui de son village d'origine et l'usage d'un blason. La famille possédait des terres et un petit château dans le village d'Alattyán (près de Szolnok), à 92 km à l'est de Budapest. Le père et le grand-père de Pál Sárközy avaient des fonctions électives à la mairie de Szolnok (dont celle d'adjoint au maire pour le grand-père).

La mère de sakozy

À l'arrivée de l'Armée rouge en 1944, la famille est expropriée et s'exile. Après de nombreuses péripéties à travers l'Autriche et l'Allemagne, Pál Sárközy rencontre un recruteur de la Légion étrangère à Baden-Baden. Il s'engage pour cinq ans et fait ses classes en Algérie à Sidi-Bel-Abbès. Il est cependant déclaré inapte au départ pour l'Indochine, puis démobilisé à Marseille en 1948. Il francise alors son nom en Paul Sarközy de Nagy-Bocsa. Devenu publicitaire, il rencontre en 1949 Andrée Mallah, alors étudiante en droit, qu'il épouse. Cette dernière est la fille de Bénédict Mallah, chirurgien du 17e arrondissement de Paris, issu d'une famille de Juifs séfarades chassée d'Espagne puis installée à Salonique à partir du XVIIe siècle, marié à Adèle Bouvier, infirmière catholique née dans une famille savoyarde devenue française en 1860.

Sarkozy et sa mère en couverture de "point de vue"

Nicolas Sarkozy naît le 28 janvier 1955 dans le 17e arrondissement de Paris. Il a deux frères : Guillaume, né en 1951, futur chef d'entreprise dans le textile (vice-président du MEDEF entre 2000 et 2006) et François, né en 1957, qui devient pédiatre puis chercheur en biologie. Lorsque Paul Sarkozy quitte le domicile conjugal en 1959 et divorce, sa femme reprend ses études pour élever ses enfants. Elle devient avocate au barreau de Nanterre ; elle plaide dans l'affaire Villarceaux. Paul Sarkozy se remarie trois fois. De son deuxième mariage, il a deux autres enfants : Caroline et Pierre-Olivier, banquier à New York.