dimanche 18 mai 2008

Sarkozy rencontre les chômeurs


Le président de la République a rencontré des agents et des allocataires de l'Assedic et de l'ANPE avant de prononcer un discours sur l'emploi.

DES POLICIERS à tous les coins de rue et sur les ponts, un hélicoptère qui se pose sur le terrain de la gendarmerie mobile à Melun, un cortège de véhicules aux vitres teintées qui traverse à la ville... Hier matin, la venue du président de la République, Nicolas Sarkozy, à Dammarie et à Melun n'est pas passée inaperçue. Thème de son déplacement : l'emploi.

Accompagné de la ministre des Finances, Christine Lagarde, et du secrétaire d'Etat chargé de l'Emploi, Laurent Wauquiez, le président arrive vers 10 h 40 à l'agence Assedic de Melun - Dammarie, avenue du Général-Leclerc à Dammarie.

Le préfet, le directeur de l'Assedic du Sud-Est francilien et de très nombreuses personnalités l'y attendent (notamment le nouveau président de l'Unedic, Geoffroy Roux de Bézieux, PDG de Virgin Mobile France). Mais, une fois sur place, Nicolas Sarkozy entend les acclamations des employées de la Sécurité sociale, dont l'agence est située juste à côté. Le président ne résiste pas au plaisir d'aller les saluer. Les dames sont aux anges. « Je reviendrai », leur glisse-t-il, tout près du grillage. Une fois dans les murs de l'Assedic, il découvre le dispositif d'accueil proposé aux demandeurs d'emploi.

L'occasion de rappeler l'intérêt de la fusion de cette institution avec l'ANPE. « C'est très important que les compétences de vos deux organismes soient réunies. Il faut en finir avec les entretiens redondants, avec la course d'obstacles à laquelle on associe la recherche d'emploi. » En quittant l'Assedic, Nicolas Sarkozy est happé par la presse nationale sur le service minimum d'accueil dans les écoles en grève, puis par les sages-femmes de l'hôpital de Melun (lire encadré). Il file ensuite à l'ANPE où un agent évoque le cas d'un plaquiste qui a refusé 67 offres d'emploi depuis un an. Enfin, vers 12 heures, le convoi arrive à la salle des fêtes de Melun. Poignées de mains auprès des fans dans la rue. A l'intérieur, la salle est pleine. Au premier rang, tous les ténors UMP du département (Jean-François Copé, Christian Jacob, Chantal Brunel, le député-maire de Melun, Gérard Millet, etc.). Dans son discours sur la politique de l'emploi, le président reprend l'exemple du plaquiste entendu une demi-heure avant. « Est-il normal, dans un secteur en tension comme le bâtiment, qu'un citoyen français puisse refuser 67 fois des offres en un an, sans aucune sanction ? Il vit avec des indemnisations issues de vos cotisations. » Et d'évoquer la possibilité de radiation de la personne au second refus... A l'extérieur, des policiers maintiennent à l'écart des manifestants de la CGT et du syndicat d'enseignants FSU. Ces derniers sont venus dénoncer l'« inacceptable provocation (NDLR : de Nicolas Sarkozy qui a annoncé jeudi soir la création prochaine d'un service minimum obligatoire), qui n'a pour objectif que de détourner l'attention de l'opinion publique des véritables enjeux » et ont appelé à manifester à Paris dimanche. Vers 12 h 30, Nicolas Sarkozy repart avec un brie de Melun offert par les élus. « Il a signé le livre d'or avec mon stylo ! » s'enthousiasme le directeur général des services. C'est l'effet Sarko.

lundi 5 mai 2008

Eric, Ramzy et Pierre Sarkozy, nouveau trio comique

Pierre Sarkozy, aka Mosey, l’aîné de la fratrie, poursuit son intégration dans le hiphop français. Prochain fait d’armes, une partie de la bande originale du film d’Eric et Ramzy, en salles fin juin. « Bakchich » raconte les coulisses d’une rencontre inattendue.

Neuilly-sur-Seine, c’est de la bombe bébé ! Le fils aîné de Nicolas Sarkozy commence à prendre de l’épaisseur. Après l’annonce de sa collaboration comme producteur du prochain album du copain de papa, Doc Gyneco, Pierre Sarkozy, 23 ans, va poser sa griffe sur la bande son de Seuls Two, le prochain film d’Eric et Ramzy qui sort en salles le 25 juin. Il a composé pour l’occasion 4 titres sur les 12 titres originaux. Plus précisément, une musique d’accompagnement et trois musiques « à la manière de ». Un recrutement que l’on doit à Ramzy, « proche de beaucoup de rappeurs » aux dires d’Alain Attal, producteur du film.

http://www.bakchich.info/IMG/jpg_moseycoul.jpg

Pierre Sarkozy, aka Mosey pour les hiphopiens, n’est donc plus persona non grata dans le rap français qui l’avait pourtant accueilli plutôt froidement à ses débuts. C’est que porter le nom de celui qui avait, alors qu’il était ministre de l’Intérieur, poursuivi plusieurs groupes de rap (Sniper, la Rumeur…) pour diffamation, ne crédite pas d’une grande sympathie. Mais le show bizz est une grande famille, c’est bien connu. Alain Attal, producteur du film d’Eric et Ramzy, le confirme à Bakchich : « Pierre, c’est son nom qui le dessert, mais c’est un garçon charmant, et il est passionné de zic ! ». Et puis, il faut dire qu’il est arrivé au bon moment.


En effet, c’est Sébastien Tellier (la nouvelle star de la musique électonique qui doit représenter la France à l’Eurovision) qui devait faire une grande partie de la B.O. du film, mais ce dernier, probablement emporté par son récent succès, n’a fourni selon le producteur, que des « fonds de catalogue » qui n’ont pas plu à Eric et Ramzy. Exit Tellier, welcome Sarkozy ! Contacté à plusieurs reprises par Bakchich, Sébastien Tellier n’a pas souhaité répondre à nos questions.

mercredi 30 avril 2008

Sarkozy bat un record d'opinions défavorables

Selon un sondage BVA réalisé avant son passage télévisé, le Président a réuni en avril 64% de mauvaises opinions (+ 9%). C'est le taux «le plus élevé jamais enregistré» par l'institut depuis la création de son baromètre de l'exécutif en 1981.

Nicolas Sarkozy a perdu 8 points de popularité en un mois à 32% de bonnes opinions, et François Fillon, en baissant aussi de 8 points, rassemble une majorité d'opinions défavorables, dans le baromètre BVA-l'Express réalisé avant l'interview du chef de l'Etat.
Le président réunit en avril 32% de bonnes opinions contre 40% en mars, et 64% de mauvaises (+ 9%), selon cette enquête. 4% ne se prononcent pas.

Selon Jérôme Sainte-Marie, directeur de BVA Opinion, ce taux de mauvaises opinions est "le plus élevé jamais enregistré" par son institut depuis la création de son baromètre de l'exécutif en 1981. En revanche le faible taux de bonnes opinions (32%) s'est déjà rencontré (Jacques Chirac en novembre 1995 et même 31% pour François Mitterrand en mars 1992).

De son côté, le Premier ministre inspire désormais une majorité de mécontents: 46% (+ 10) contre 43% de satisfaits (-8 points). 11% ne se prononcent pas.

Ce sondage réalisé en face à face du 22 au 24 avril (l'émission télévisée de Nicolas Sarkozy ayant eu lieu le 24 au soir) auprès d'un échantillon national représentatif de 994 personnes de 18 ans et plus (méthode des quotas). Notice détaillée disponible auprès de la commission nationale des sondages.

lundi 28 avril 2008

Sarkozy on facebook

Et oui, notre président est bien présent sur les réseaux sociaux de la toile. Quand on vous dis qu'in est fort en communication, on ne vous ment pas...

http://www.facebook.com/pages/Nicolas-Sarkozy/7766361077?ref=s

jeudi 24 avril 2008

Sarkozy prépare son intervention télévisée

Depuis mardi, l'Élysée a ouvert ses portes aux équipes télé. Un studio a été dressé au milieu de la salle des fêtes du palais présidentiel. Le réalisateur Renaud Le Van Kim a fait appel au décorateur Philippe Désert, déjà sollicité pour le débat de l'entre-deux-tours entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal. «Dos au jardin de l'Élysée, le président prendra place à une table triangulaire en Plexiglas translucide placée sur une plate-forme lumineuse», raconte Philippe Désert. Le débat face à Ségolène Royal a en effet laissé un bon souvenir à l'ex-candidat Sarkozy. Du coup, le directeur de la photographie a également été enrôlé dans l'émission : « Nous avions apprécié sa façon de traiter les lumières, notamment les dalles lumineuses qui créaient une belle atmosphère autour des débatteurs», raconte Franck Louvrier, conseiller presse à l'Élysée. Renaud Le Van Kim, conseiller spécial auprès de TF1, est aussi le réalisateur du «Grand Journal» de Canal +. Il a surtout été associé de longue date aux grands shows de Nicolas Sarkozy, depuis le meeting d'intronisation à la tête de l'UMP, en novembre 2004, jusqu'au lancement de sa campagne à la porte de Versailles, le 14 janvier 2007, ou encore le meeting d'entre-deux-tours à Bercy. «Réa» des stars et spécialiste du direct, il s'est efforcé de dépoussiérer depuis longtemps la prise de vues dans les émissions politiques de «Sarko». « L'idée, c'est d'apporter de la fraîcheur en mettant en valeur le style rococo et baroque des lieux», indique Philippe Désert. Dans le fond, une quarantaine de téléspectateurs assisteront à l'émission : «Nous n'avons pas voulu de têtes connues, membres du gouvernement ou de son cabinet. Nous avons proposé aux personnels de l'Élysée d'y assister», explique Franck Louvrier. Le décor est planté. Mais il reste encore le mystère d'une prestation réussie. Connu pour son aisance cathodique, le «téléprésident», suscite parfois l'espoir chez ces proches qu'il puisse, par sa seule virtuosité pendant 90 minutes, changer un climat et renverser une tendance négative de l'opinion.

préparation du plateau télé

Il est vrai que Nicolas Sarkozy n'aime rien tant que de se livrer dans l'adversité à un «grand soir télévisé». Il sait cette fois-ci qu'il doit «rétablir un lien qui s'est brouillé avec l'opinion depuis sa dernière intervention, en novembre», reconnaît-on à l'Élysée. Son meilleur souvenir personnel : en 2003, le face-à-face avec Alain Duhamel lors de l'émission «100 Minutes pour convaincre» animée par Olivier Mazerolle, où il avait avoué sans détour qu'il pensait à la présidentielle, «pas seulement le matin en (se) rasant». «Sarko a fait trois très bonnes émissions, à chaque fois quand il était en situation délicate dans l'opinion. Deux fois avec Mazerolle, en 2002 et 2003, et une fois avec Arlette Chabot, en novembre 2005, pendant les émeutes dans les banlieues», raconte l'un de ses amis. À chaque fois, Nicolas Sarkozy s'était mis en situation de «challenger». Pour obtenir le résultat escompté, l'Élysée a souhaité changer la formule retenue depuis son entrée à l'Élysée. «Il est assez normal que l'on essaye différents formats au fil du quinquennat, et les chaînes savaient que nous voulions essayer une autre formule, il n'est pas étonnant qu'elles nous aient fait une nouvelle proposition», justifie Franck Louvrier. Nicolas Sarkozy est un fan de «L'heure de vérité», le magazine dominical présenté par François-Henri de Virieu dans les années 1980. L'Élysée a donc vite accepté la proposition conjointe de TF1 et France 2, baptisée pour l'occasion «En direct de l'Élysée». Franck Louvrier raconte qu'il a reçu sur son bureau le dossier des deux chaînes et que «l'Élysée a été séduit par cette nouvelle formule». Une formule qui correspond à une volonté de retrouver pour le chef de l'État «un cadre», où il puisse «s'expliquer en profondeur» face aux journalistes, plutôt que «dérouler» son propos, reconnaît l'Élysée.

lundi 21 avril 2008

Le président soigne ses relations avec la chine

Chahutée lors du passage de la flamme à Paris, devenue depuis le symbole de la fierté chinoise et érigée en véritable héroïne suite à l'incident, l'athlète chinoise handicapée Jin Jing a reçu ce lundi une lettre d'excuse du président Sarkozy.

Jin Jing, la porteuse de la flamme

« Paris, le 19 avril 2008

Chère Mademoiselle Jin Jing,

Je voudrais vous dire toute mon émotion pour la façon dont vous avez été bousculée à Paris le 7 avril dernier lorsque vous portiez la flamme olympique. Vous avez fait preuve d’un courage remarquable qui vous fait honneur, et à travers vous, à tout votre pays.

Comme j’ai eu l’occasion de le souligner le lendemain même du passage de la flamme olympique en France, je comprends que la sensibilité chinoise ait été blessée par ce qui s’est passé, et en particulier par l’attaque inadmissible dont vous avez été victime et que je réprouve avec la plus grande vigueur.

Ce qui s’est produit à Paris le 7 avril a engendré dans votre pays de l’amertume. Je tiens à vous assurer que les incidents de cette triste journée, provoqués par quelques uns, ne reflètent pas les sentiments de mes concitoyens pour le peuple chinois.

Pour tenter d’effacer ce moment pénible, je souhaite vous proposer de vous rendre en France dans les prochaines semaines comme mon invitée personnelle, et celle du peuple de France.

Dans l’attente de vous accueillir à Paris, je vous prie de bien vouloir accepter, chère Mademoiselle Jin Jing, l’expression de ma profonde sympathie, et vous demande de bien vouloir transmettre à l’ensemble de votre famille et à vos proches l’expression de mes sentiments les plus cordiaux.

Nicolas Sarkozy»

mardi 15 avril 2008

La famille sarkozy baigne dans la musique

Pierre Sarkozy en studio avec Doc Gyneco

Deux baptêmes de CD se préparent dans la famille du président français Nicolas Sarkozy. Le fils aîné du président, Pierre, prépare un album de hip-hop pour l'automne alors que sa belle-mère Carla Bruni publiera son troisième disque cet été.

Pierre Sarkozy et le producteur Timbaland

Pierre, alias Mosey, travaille avec le rappeur Doc Gynéco, rapporte ce lundi le quotidien français Le Parisien. Quant à Carla Bruni, elle sortira son troisième album cet été mais à une date encore inconnue, annonce le Figaro Magazine.

Carla Bruni en live dans l'émission Vivement dimanche

La chanteuse et "première dame de France" a notamment adapté un standard américain, You Belong To Me, et un succès italien. Elle interprétera aussi une chanson dont la musique est signée Julien Clerc. (belga/7sur7)